Love is the funeral pyre where the heart must lay its body est un mémorial à mon grand-père, Siamack,
qui a eu une tumeur à l’épaule et un cancer de la vessie pendant 25 ans. Quelle que soit la force avec
laquelle il s’est battu, le poids de son cancer restait présent tandis que son corps dépérissait lentement.
Que ce soit en Dieu, en une autre force ou en un être suprême, il avait la foi. Il ne craignait pas la mort, il
ne croyait pas que c’était la fin de tout, mais le début de quelque chose d’autre.
Il priait tous les jours :
Ô maître du temps / Ay saahebe zamaan
Ô souverain du temps bienveillant / Ay bakh-shandeye mehrabaan
Je ne vénère que toi et / Tan-haa toa raa mi-parastam va
Je te demande seulement de l’aide / Tan-haa toa raa be koamak mitalabam
Guide-moi vers le bon chemin / Ma-raa beh raa-he raast hedaa-yat koan
Après avoir longtemps renié mes origines iraniennes, je trouvais important de renouer avec mes racines.
C’est pourquoi je rends hommage à mon grand-père, qui a non seulement lutté contre le cancer, mais
qui a aussi protégé sa famille en quittant sa terre natale pendant la guerre civile de 1979 pour une vie
meilleure et plus sûre.
Titre: Extrait d’un vers du poème Love is the funeral pyre de Hafiz (Daniel Ladinsky)